#Selfecologie #Naturopathie #Formation #MangerSain #Conscience #Santé #Beauté #EquilibreAcidoBasique #SanteNaturelle
Si vous aimez cet article, dites-le ! Cliquez sur l’icône, au-dessous du texte ou laissez un commentaire. Bonne lecture et merci !
1. principes d’utilisation
On peut dire de l’aromathérapie qu’elle est une « technique dure pour médecine douce ».
1. Une technique « dure » parce que les molécules qui composent les huiles essentielles sont en forte concentration ; cela peut ainsi décupler leur efficacité mais aussi augmenter les risques d’effets secondaires.
On n’utilisera pas l’huile essentielle de thym vulgaire avec la même légèreté qu’une bonne tisane issue de la même plante (encore qu’à terme, la tisane puisse aussi se révéler nocive). Les molécules présentes dans les huiles essentielles sont diverses aux propriétés variées et parfois contradictoires.
Les principales sont : les aldéhydes, les phénols, les lactones, les cétones, les acides, les esters, les éthers, les monoterpènes, les sesquiterpènes, les hydrocarbures, les coumarines, les alcools monoterpéniques, sesquiterpèniques, les phtalides…
2. Pour médecine douce, parce que même concentrées ces molécules aromatiques sont « vivantes » et naturelles dans le sens où elles n’ont pas été entièrement synthétisées et dénaturées dans un laboratoire.
Le principal intérêt pour le thérapeute étant de ne pas nuire, les huiles essentielles peuvent apporter une réponse satisfaisante à ces principes, à condition de tenir compte de la nature des molécules utilisées et de les sélectionner en conséquence et de les doser dans le même esprit.
La seconde condition est de travailler avec des huiles essentielles dont on connaît parfaitement la composition ; cela implique d’utiliser des huiles chémotypées (nous allons voir de quoi il s’agit, plus en détail, dans les cours suivants) et de travailler avec un laboratoire dont on connaît bien la méthode de fabrication et la provenance des huiles essentielles.
Enfin ne pas céder à la tentation (ou le moins possible) d’utiliser l’aromathérapie comme un ensemble de recettes, en gardant à l’esprit le principe premier de tout naturopathe :
- Agir sur la cause de la cause et traiter le terrain, pas la maladie.
Ces conditions font que même pour une utilisation privée, une bonne connaissance du produit est indispensable (mieux vaut travailler avec dix huiles essentielles dont ont connaît bien la composition, que cinquante dont on connaît les propriétés par ouï-dire.)
2. Qu’est-ce qu’une huile essentielle ?

Une huile essentielle est le résultat de l’extraction d’une substance (le plus souvent par distillation) trouvée à l’état naturel dans une plante. Il y a donc forcément une dénaturation qui s’opère lorsque l’on obtient une huile essentielle.
C’est pourquoi la qualité de la méthode d’extraction est si importante, afin de rendre cette dénaturation la plus faible possible.
Le produit d’origine contenu dans la plante avant extraction par distillation s’appelle : l’essence aromatique. A l’origine, cette essence aromatique constitue une réserve énergétique pour la plante. Elle peut également jouer un rôle attractif en vue de sa reproduction ou répulsif pour sa défense (souvent en regard des insectes), mais l’Homme, nous l’avons vu, est loin d’être inoffensif.

Cette essence aromatique est le plus souvent contenue dans des petites vésicules, des poils sécréteurs ou des petits canaux situés dans :
- la feuille,
- la tige,
- l’écorce,
- la fleur,
- la graine,
- le fruit.
A noter : pour une même plante, l’essence aromatique peut-être recueillie dans plusieurs parties différentes. Chacune des parties offre une substance dont les propriétés peuvent être différentes ; il est donc important que la partie de la plante d’où est extraite l’huile essentielle soit précisée sur le flacon.
L’essence aromatique peut dans certains cas être extraite par :
A/ Incision
Exemple : pratiquons une entaille dans le tronc d’un pin maritime et l’on obtient une essence, qui sera pourra ensuite être distillée pour obtenir l’huile essentielle de pin maritime (par exemple).
B/ expression
Exemple : pressons ou broyonsle zeste d’un citron et l’on obtient de l’essence de zeste de citrus lemon.
Ce produit, nous vous le rappelons, n’aura pas les mêmes propriétés que l’huile essentielle.
A noter : la distillation produit une huile essentielle constituée de molécules plutôt huileuses, volatiles et odorantes mais aussi une seconde substance appelée hydrosol ou hydrolat aromatique (hydro =eau).
Là aussi, les propriétés seront différentes car les molécules aromatiques contenues dans cet hydrolat seront différentes ou, en tout cas, en différentes proportions. Cela tient notamment au fait que certaines molécules sont solubles dans l’eau, d’autres pas.
Enfin, il faudra également distinguer les huiles grasses aromatiques qui sont des huiles obtenues par pression comme l’huile de ricin (ricinus communis) et qui contiennent des essences aromatiques.
Valérie SILVESTRE, naturopathe et formatrice
Venez visiter notre page formation : https://selfecologie.com/formation-complete-en-naturopathie-a-distance-en-5-modules
Vous avez aimé cet article ? Dites-le ! Cliquez sur l’icône, ci-dessous. Merci !
Image par Larisa Koshkina de Pixabay
super cet article. Depuis quelques années, je me renseigne sur les huiles essentielles et pour certaines je ne peux plus m’en passer 🙂
Bon dimanche
J’aimeJ’aime
Avec plaisir !
J’aimeAimé par 1 personne