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Qu’est-ce que le surpoids ?
Le surpoids peut avoir bien des origines. Il n’est pas nécessairement totalement d’origine alimentaire. En fait, comme d’habitude, les deux sont liés. En naturopathie, nous ne chercherons pas à « faire maigrir » les personnes à tout prix.
Officiellement, le surpoids et l’obésité se calculent grâce à l’indice de masse corporelle (IMC), qui se calcule comme suit :
Poids (en kg) / (taille x taille) = IMC
Classification | Catégorie de l’IMC (kg/m 2) | Risque de développer des problèmes de santé |
Poids insuffisant | < 18,5 | Accru |
Poids normal | 18,5 à 24,9 | Moindre |
Surpoids ou pré-obésité | 25,0 à 29,9 | Accru |
Obésité Classe I (modérée) Classe II (sévère) Classe III (massive) | 30,0 à 34,9 35,0 à 39,9 40 et plus | Modéré Élevé Très élevé |
Mais il s’agit de données générales. Il faut en plus tenir compte de la masse musculaire de la personne (il est certain qu’Arnold Schwarzenegger a une IMC de plus de 29, mais n’est absolument pas en surpoids pour cela, ni obèse. Il a simplement une masse musculaire hors norme), de l’ossature de la personne (fine, moyenne ou forte), etc.

Dans un cas de surpoids ou d’obésité avérée et handicapante, nous devrons dans ce cas, bien questionner la personne pour avoir une idée de sa psychologie et des problèmes éventuels qui peuvent causer le surpoids ou l’obésité. Il faudra ensuite l’orienter vers une thérapie, si la personne peut entendre cela, mais il ne faut pas insister.
Surpoids, obésité et naturopathie
En hygiène de vie et en alimentation, il y a des choses à faire. Il faut essayer avec la personne, d’orienter son régime alimentaire dans le sens de la perte de poids, bien sûr, mais aussi dans celui de son bien-être global (et ceci est très important). Il faudra bien dire à la personne, également, que maigrir sera long, peut-être un an, voire deux avant qu’elle ne parvienne à un poids raisonnable pour sa taille et sa santé.
Il faut engager la personne à aller lentement, pour ne pas reprendre les kilos et ne pas craquer. Le problème du régime alimentaire est là : il est trop rapide, on se prive, on ne pense qu’à faire maigrir son corps et bien sûr, l’hypothalamus et les bactéries de l’intestin qui se moquent totalement du poids que l’on fait, veulent les nutriments dont ils ont besoin, contre vents et marées.
Si la personne ne résout pas ses problèmes psychologiques en même temps qu’elle change son alimentation : cela ne servira à rien. C’est pourquoi, il faut bien écouter la personne, et adopter une approche psychologique et éventuellement, l’orienter vers des thérapeutes. Beaucoup de personnes souhaitent maigrir alors qu’elles n’ont pas d’obésité pathologique. Elles agissent sous la pression sociale d’une image idéalisée et formatée de l’apparence physique. La première des démarches est l’acceptation et l’amour de soi, avant toute autre chose.

Pour ce qui est du surpoids et de l’obésité, en chiffres, cela concerne en France : environ 7 % des hommes et 9 % des femmes. Les régions les plus touchées sont le Nord et l’Est et la tranche d’âge des 60 – 70 ans. Elle frappe également les enfants de plus en plus et, de plus en plus jeunes. Nous sommes loin des 30 % d’obèses et des 65 % en surpoids des Etats-Unis, mais notre pourcentage augmente tous les ans.
Physiologiquement, l’obésité et le surpoids se traduisent par un excès de tissu adipeux (gras) qui fait augmenter le poids. Souvent, le surpoids est dû à une consommation (apport calorique) supérieure aux besoins, mais pas toujours. Elle peut être d’origine génétique ou psychologique (dans ce cas, même en mangeant peu, la personne stocke). Outre la surconsommation d’aliments, le surpoids peut être le fait également d’une sédentarité excessive ou d’un grand stress.
Il existe plusieurs types de surpoids et d’obésité :
- Type androïde : prédominance à la partie supérieure du corps (taille, thorax) avec un rapport tour de taille sur tour de hanches >1 ;
- Type gynoïde : prédominance au niveau du bassin, des hanches avec un rapport taille sur hanche < 0,8 ;
- Type mixte.
Il est également le fait de la pauvreté. En effet, les gens pauvres vont souvent consommer des produits de mauvaise qualité, peu chers et, notamment : viandes et poissons panés, frites surgelées préfrites, margarines hydrogénées, huiles raffinées, plats préparés industriellement, produits contenant beaucoup de sel, d’adjuvants et de conservateurs chimiques… Cela relève aussi d’une mauvaise éducation en hygiène de vie.

Le naturopathe peut être de bon conseil aussi dans ce cas, en montrant, par exemple que les économies faites en achetant moins de viande, peuvent servir à acheter à la place des fruits et légumes frais, etc. Il peut également conseiller de regarder les prix et les étiquettes (les produits biologiques sont souvent réputés plus chers que les mêmes denrées non-biologiques, à juste titre, mais il arrive désormais aussi de plus en plus souvent que les prix soient très proches, surtout en grandes surfaces).
Ce qui est valable pour le sucre, l’est aussi pour la nourriture en général. Nous cherchons refuge dans la nourriture pour adoucir des vies qui nous semblent difficiles, dans une société souvent brutale et sans compassion. La vague d’obésité que nous connaissons dans nos sociétés occidentales, reflète non seulement l’abondance de produits de consommation mais aussi nos peurs et, notamment : la peur de perdre son travail, de se retrouver S.D.F. (sans domicile fixe), de vieillir, de mourir, etc.
Nous voulons inconsciemment rester des enfants, pour ne pas trop souffrir, car les vies d’adultes nous paraissent peu faciles à vivre, nos responsabilités trop lourdes. Nous subissons une pression sociale énorme (culte de la performance partout : apparence physique, prouesses sexuelles, travail, etc.) qui nous pousse à chercher refuge dans les saveurs douces et sucrées (hamburgers, sodas, pâtisseries, céréales, fromages, etc.) pour retrouver notre enfant intérieur. Nous cherchons bien souvent à l’extérieur des choses que nous trouverions à l’intérieur, si nous savions (nous) regarder, (nous) écouter, (nous) aimer…
On voit bien là, que le régime alimentaire à lui seul ne peut être la solution au surpoids et à l’obésité. D’où la nécessité de voir « global », plus que jamais.
Valérie SILVESTRE, naturopathe et formatrice
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