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Nous définir face au reste du monde mobilise notre énergie vitale, nous allons voir pourquoi et comment.
La notion d’homéostasie
Notre corps, afin de se maintenir en vie (tout comme l’univers) doit maintenir ce que l’on appelle des constantes. Par exemple une température corporelle moyenne égale à 37° et si la température extérieure est en dessous ou au-dessus de 27°, le corps devra fournir de l’énergie pour maintenir sa constante. Nous verrons ultérieurement en détail le maintien d’une autre constante : le pH, c’est à dire le taux d’acidité de notre corps. Par exemple, notre sang a un taux d’acidité situé entre 7,35 et 7,45 et il n’accepte que de très faibles variations au-delà et en-deçà desquelles la vie est mise en danger. Notre corps et notre esprit changent en permanence (échanges d’électrons, renouvellement des cellules, vieillissement, expériences, mémorisation, prises de conscience…) Malgré cela nous gardons forme humaine et conservons une relative stabilité (en principe).
Le fonctionnement de notre corps agit selon des principes universels :
· L’entropie ou tendance qu’a l’énergie à se désorganiser, se dissocier, pourrir, tendre vers le désordre
· La néguentropie ou phénomène inverse de complexification de la matière, organisation.
Notre corps, en permanence, utilise ces deux principes. L’entropie pour l’assimilation des nutriments, mais aussi le vieillissement et la néguentropie pour la réparation, la croissance, l’évolution de notre conscience. Nous devons en outre lutter en permanence contre l’entropie pour préserver notre unité.
On appelle unité la conservation de ces éléments qui nous distinguent, physiques et psychologiques, face à tout le reste de l’univers. L’idéal étant que chaque élément, chaque cellule reste à chaque instant identique. Le paradoxe, nous allons le voir c’est que, pour conserver notre unité, il faudra avoir la capacité de nous transformer : notion de compromis. Et cela, en dépit de forces extérieures parfois contraires : froid, chaleur, pression atmosphérique, vent, pluie. Si nous ne faisons rien, notre activité cellulaire cessera rapidement, nos constantes atteindront le point critique, ce sera la mort et la décomposition ; donc un retour relativement brutal, sinon prématuré, à un état simplifié d’éléments carbonés. Survivre constitue un défi face au monde extérieur, mais aussi face à nous-mêmes, car le mécanisme d’entropie est aussi en nous. Pour éviter cela il nous faut de l’énergie : CO2, glucides, lipides, minéraux, etc.
Il nous faut opposer :
- Un système de réparation face aux phénomènes d’oxydation et à la production de « déchets », que génère notre activité cellulaire
- Une forme de « résistance » au monde extérieur. La première des résistances, c’est notre densité.
L’élasticité de notre peau, sa dureté, la structure de notre squelette, est la première des réponses que nous offrons au monde extérieur pour conserver notre unité.
Ces faits sont utilisés en morphopsychologie qui, à partir de la forme du visage entre autres, mais aussi de la finesse de la peau, de l’épaisseur de l’ossature et bien d’autres aspects de notre visage, peut déterminer notre portrait psychologique.
Comparons le visage à un ballon. Soufflons dans ce ballon : c’est l’énergie vitale de la personne, sa tendance naturelle est à l’expansion. Dans des conditions normales, la forme de ce ballon devrait être parfaitement ronde et se gonfler de façon illimitée.
A cela s’opposent deux variables :
- La structure même du ballon, sa résistance (notre potentiel vital, héritage génétique…)
- La résistance de la pression atmosphérique (le contexte socioculturel, et la qualité de notre alimentation …)
L’interaction des deux facteurs donnera une forme particulière au ballon (rond, ovale, carré, rectangulaire, triangulaire…) Les zones les moins développées s’appellent zones de rétraction (voir cours de morphopsychologie), et les zones les plus développées s’appellent zones de dilatation. Selon la zone du visage qui présente des rétractions, nous en déduirons telle ou telle tendance. Ce qu’il faut retenir de cet exemple, c’est cette notion d’interaction. La confrontation entre notre « unité » avec le monde extérieur et les autres « unités ».
A chaque instant, ce qui nous caractérise est confronté à des « agressions » qui nous remettent en cause et représentent des défis à notre intégrité : froid, faim, divorce, chômage, etc. Ce qui fait la dynamique de la vie, ce sont justement ces défis qui obligent notre corps et notre conscience à faire des compromis : pour exister encore, je dois modifier certaines de mes caractéristiques.
Exemple : les cals aux mains du travailleur manuel sont un compromis que fait la peau. Pour conserver son intégrité face à l’agression de l’outil elle perd de son élasticité et se durcit pour mieux résister aux frottements. La peau existe toujours mais elle a changé : c’est le principe de l’évolution. La diversité et la confrontation des éléments qui la composent offrent une formidable stimulation à la vie et nous font participer en permanence à un véritable acte de création.
Ainsi, chaque élément confronté aux autres change pour survivre, ou meurt selon le rapport de force. Il peut aussi s’unir à l’autre pour former une symbiose où chacun des deux éléments n’est plus lui-même mais autre chose, une synthèse qui survit.
A notre niveau, chacune des expériences que nous vivons nous transforme, même de façon infime, chaque seconde est un défi où nos cellules meurent, naissent construisent, détruisent ; à chaque seconde se produisent des changements et parfois de microscopiques révolutions, et pourtant nous portons toujours le même nom et nos proches sont (en général) capables de nous reconnaître s’ils nous croisent dans la rue, même après des jours d’absence.
Nous traversons le temps, tous les défis de la vie : rencontres, séparations, maladies, évolution professionnelle, chômage, misère, fortune dont, prétendent certain, nous ne sommes pas forcément les victimes. Nous en sommes probablement les auteurs inconscients ou non.
Face à ces défis, le thérapeute a pour rôle, non pas de rétablir une unité passée mais bien de servir de catalyseur, afin que le patient puisse établir les bases d’une « unité » future ; le thérapeute n’est pas un guérisseur.
Ainsi, le mouvement est la vie. Avancer permet de maintenir l’équilibre, un peu à l’image de la bicyclette. Le compromis ultime que fait l’individu, c’est la mort. Un nouveau défi pour lui et un moyen efficace pour l’espèce d’évoluer et éviter la stagnation qui est la vraie mort. La mort n’est donc pas une ennemie, c’est un processus prévu et programmé contre notre organisme. Que penser alors de l’acharnement thérapeutique ?
Pour résumer…
Face aux « défis » du monde extérieur nous protégeons notre intégrité :
- Au niveau physique par :
- notre densité (peau, os) ;
- notre système de réparation et d’équilibre (transpiration, anti-oxydants, protéines, sels de Schüssler….) ;
- notre système immunitaire (acidité de la peau, lymphocytes…) ;
- maintien de notre potentiel bioélectronique.
2. Au niveau psychique par :
- notre système de réparation et d’équilibre (attitudes de défense : déni, refoulement, pleurs, rire, colère…) ;
- notre système immunitaire (dépression, névroses…) ;
- le maintien de notre potentiel bioélectronique (évolution de notre tempérament).
Nous pouvons comparer les névroses et les psychoses à la toxémie, ou aux lésions pathologique en naturopathie. Quand ce qui n’est qu’une simple réaction de défense finit par s’installer, face à un stress trop prolongé ou trop intense.
Notre ego est un ensemble de pensées, d’émotions, d’états d’âmes sensible au milieu extérieur, et notre cerveau a en effet besoin d’être stimulé par l’intermédiaire des informations qu’offrent nos sens. De plus, l’homme est un être social qui se définit dans la relation à l’autre.
Un thérapeute ne peut donc pas sérieusement appréhender un patient sans tenir compte du milieu dans lequel il vit ; il doit s’informer sur sa vie sociale, familiale, etc.
A chaque instant, nous sommes en recherche de déséquilibre face à nos sentiments contradictoires et aux influences ou sollicitations extérieures : confrontations d’idées, d’intérêts, demandes d’amour… Pour cela nous avons besoin de repères.
Ces repères sont l’amour et le bien-être. Le modèle de ce que peut être l’amour nous est donné en grande partie par nos parents.
Lise BOURBEAU (dans son livre « Les cinq blessures ») nous explique comment, pour préserver ce modèle intact nous développerons des masques défensifs face à des blessures types comme l’abandon, le rejet, l’injustice… Ainsi, si notre quête du bonheur demeure et les voies pour y parvenir peuvent dévier jusqu’au masochisme, où le plaisir passe par la souffrance. Mais sans aller jusqu’à l’auto-sabotage, les blocages, les actes manqués sont choses courantes dans nos comportements et sans nous en rendre compte nous compliquons et utilisons de longs et nombreux détours sur le chemin de la plénitude.
Pour continuer…
Dans les mécanismes psychiques (voir cours de psychologie et relation d’aide) nous voyons :
- 12 types principaux mécanisme de défense (déni, refoulement…)
- Les névroses et les psychoses.
Et on peut ajouter à cela la somatisation.
En effet, un psychisme dépassé par un stress peut aussi trouver une issue en s’exprimant à travers la maladie. Le Dr BACH a mis au point ses élixirs en considérant que l’état émotionnel était l’origine même de la maladie. Le Professeur HAMER a découvert le décodage biologique en mettant, à l’origine, en relation son cancer des testicules et le décès de son fils. Son propre cas constitue sa première guérison.
La maladie s’exprime aussi de manière collective.
- De manière familiale : son étude s’appelle la psychogénéalogie.
C’est l’étude des relations qu’il peut y avoir entre la problématique (maladie, événement) d’un patient avec celle d’un aïeul. C’est comme si nous avions secrètement décidé de prendre le fardeau d’un ancien et de revivre un événement non réglé ou non avoué (enfant illégitime, souffrance tue, amant caché, disparition…) soit en revivant exactement la même situation, soit par relation symbolique, par exemple : corrélation entre la date d’un avortement et celle de la perte d’un enfant.
· Épidémie, pandémie
Notre histoire individuelle peut être aussi liée à des personnes extérieures à la famille (nation, groupe de personnes). Il n’est pas toujours facile de comprendre pourquoi une maladie comme le SIDA, par exemple, touche telle personne et pas cette autre qui aura pris autant et parfois plus de risques.
Il y a sans doute corrélation entre l’histoire personnelle de tel individu avec une histoire collective reliée par la loi d’analogie (principe qui veut que les choses ou les personnes s’attirent par ce qu’ils ont en commun : une peur, un événement effrayant, de même que de l’agressivité attire une agression, etc.)
Il faudra donc tenir compte d’une notion chère au naturopathe, que nous verrons tout au long de ces cours : la notion de terrain.
Il y a toujours, même au mépris des probabilités les plus pessimistes, la possibilité d’un libre arbitre. La maladie n’est pas une fatalité.
Origine physique d’une pathologie ou d’un mal être psychique
l y a une relation évidente entre l’état de la flore intestinale et l’état psychique voire les pathologies psychiatriques lourdes. Un assainissement de cette flore a parfois donné des résultats spectaculaires dans des cas de maladies psychiatriques.
Nous savons aussi que l’angoisse et l’agressivité, peuvent être consécutives à un désordre au niveau du foie, à un problème de glycémie, à la présence du Candida Albicans (parasite) ou d’une carence en magnésium.
Problème éternel de l’œuf et de la poule, psychisme ou physique : qui est à l’origine de la maladie ? Les avis sont contradictoires et font l’objet de querelles de chapelles sans grand intérêt. La vérité rassemble plutôt qu’elle ne divise : le physique et le psychisme sont indissociables et constituent deux portes d’entrée pour la maladie. Pour compliquer ce propos, il existe une troisième porte : l’origine énergétique.
Nous en reparlerons dans un autre article.
A bientôt,
Valérie SILVESTRE, naturopathe et formatrice.
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